Centre Communal d'Action Sociale de Sélestat

"Cette note s’adresse au PAEJ (Point d’Accueil et d’Écoute Jeune). J’ai raconté mon témoignage avec la psy à l’accueil du CCAS, et on m’a dit que c’était la 1ere fois. Et bien, tiens donc. Je. Parle après plus de 5 ans, ça doit être pareil pour d’autres. Alors c’est parti ! (2 étoiles pcq je suis obligée de noter sur le CCAS, donc j’essaye de pas trop faire baisser leurs étoiles. Le CCAS n’est pas responsable des agissements de cette femme s’ils ne sont pas dénoncés). Lorsque j’avais entre 16 et 19 ans, j’ai consulté sur 2 ou 3 périodes la psychologue de leur PAEJ. Elle y travaille encore aujourd’hui. Les séances prises correspondaient à des créneaux de 45 min. Au début, la psy dont je tairai le nom, me gardait environ 40-45 minutes (je crois). Mais très vite, elle a commencé à mettre fin à la séance au bout de 20-25 minutes, puis 15, puis un jour 10 MINUTES. Mais avec un « non verbal » genre … comment expliquer ? En mode « celle là là, c bon elle peut déguerpir c la fin de séance, aller ! » (bonjour l’estime de soi en tant qu’ado qui cherche du soutien et de l’aide, par une psy, en + … merci de me faire comprendre que je suis de trop, et une « patiente » non appréciée -> Quand c comme ça, en bonne professionnelle (deja merci de travailler sur soi afin de ne pas ne pas aimer ses patient•es ?), merci de rediriger les patient•es vers d’autres collègues. Mais elle n’est de toute manière pas une bonne pro selon mes critères dc bon). Un jour (l’ambiance de la consultation était déjà bizarre), j’ai pleuré en lui expliquant mes problèmes d’anxiété sociale, en lui décrivant la symptomatologie, elle m’a regardé et a rigolé (s’est moquée, clairement. Et non je n’interprète pas) pendant au moins 5 secondes, de manière très explicite. Je suis restée sidérée pendant quelques secondes. Me demandant si c’était vraiment ça ? Elle rigolait genre ? (J’ajoute qu’elle m’avait dit lors d’une 1ère consultation « si un jour je rigole pendant qu’un patient pleure moi je change de métier » en lui évoquant mes peurs de honte et qu’on « se moque de moi » car j’ai la larme facile) -> je vous annonce que pouvez donc changer de métier du coup madame :)! C’est sans doute l’heure (depuis 2019 et sûrement bien avant déjà). Puis je l’ai reprise en haussant le ton (« embrouillé » genre). On a programmé une autre séance (je n’osais pas m’affirmer à la prise de rdv, mais je ne suis jamais revenue. Je me disais que si je revenai c’était pour la remettre en place. Au final, je n’ai pas eu envie de me déplacer pour revoir cette femme). De mes 17 à 19 ans j’ai eu un trouble de la dépersonnalisation/déréalisation, non-stop. J’étais hors de mon corps tous les jours en permanence durant environ 1 an et demi - 2 ans (du coup certains souvenirs sont flous donc je ne sais plus exactement si c’était plutôt 2 ans c il me semble !) Je ne vais pas raconter ma vie privée puisqu’il y a mon prénom et nom de famille. Notamment afin de ne pas gêner mes proches. Peu m’importe de mon côté, j’ai très peu de tabou. Mais j’avais évidement des raisons de consulter (mais qui vient en a non ? Je ne comprends pas ? Pas besoin de le prouver. Si on y va c’est qu’on en a besoin. Point). Mais pour donner une idée, j’ai eu un suivi au CMP enfants plus jeune. Aujourd’hui, je vis avec un trouble anxieux généralisée. J’ai fait plusieurs attaques de panique et j’ai cru mourir au moins deux fois, je suis allée aux urgences … (régulée). Bref merci d’avoir agi comme si je venais pour rien Madame. L’anxiété aurait pu être traitée bien plus tôt (ah mais vous me viriez au bout de 20 minutes ? Compliqué). Merci de m’avoir méprisé en me gardant en moyenne 20 minutes (parfois moins), et en vous moquant de moi parce que j’ai pleuré. Merci de m’avoir méprisé tout court, ma personne, et les raisons qui m’amenaient (j’imagine ? Sinon pourquoi un tel agissement ?). Aller ce sera tout pour moi. Au revoir. Navrée pour ma difficulté à être concise."

"Uniquement pour les personnes vivant à SÉLESTAT et non la comcom. Bien dommage"

"Bien"